Avant la construction du collège Jean Cocteau, les collégiens de Maisons-Laffitte allaient, soit au CEG du Prieuré, soit au lycée de Poissy ou de Saint Germain. A son ouverture en 1964, la deuxième aile du Lycée qui ne s'appelait pas encore "Le Corbusier", était encore en construction.
Le ramassage scolaire était assuré par la CGEA avec ce type d'autobus, dont le moteur avait un son de claquements métalliques. Les portes en accordéon s'ouvraient et se fermaient par un mécanisme d'air comprimé dont j'ai toujours le son en tête.
Ces autobus, souvent vétustes, étaient bondés et les petits de sixième se retrouvaient debout dans le couloir ou écrasés contre les portes. Les normes de sécurité étaient bien différentes ! Il est vrai, aussi, que nous étions 35 à 40 élèves par classe ! C'était ça les "trente glorieuses" et le baby-boom.
Tout à fait à droite, la grille du château de Saint-Germain à son ancien emplacement.
On apperçoit aussi une des entrées de l'ancienne gare de St Germain, qui était ronde et a été démolie à l'arrivée du RER en 1972. Elle avait été construite en 1847 en empiétant sur le parc du château, et était le terminus de la première ligne ferrovière en Ile-de-France.
Après sa démolition, le parc du château reprit son territoire perdu et le jardin fut réaménagé selon les plans d'origine.
A la fin des années 60, la cour de récré du lycée de Poissy tout neuf et la villa Savoye en ruine se faisaient face.
La Villa Savoye aujourd'hui.
Le plan initial du lycée, bâti à partir de 1957, sur le terrain de la villa Savoye, était un immense fer à cheval, qui impliquait la démolition, en automne 1958, de cette oeuvre. Son architecte Le Corbusier avec l'appui d'André Malraux la sauva. La première tranche du lycée étant déjà construite avec un début de courbe à son extrémité, la deuxième tranche fut construite dans le prolongement, avec ce léger angle.
Cette Villa a été restaurée depuis, et inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
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